Jusqu’au début des années 70, la formation supérieure des nigériens s’effectuait à l’extérieur (Universités françaises, Dakar, Abidjan pour l’essentiel). Le premier centre d’enseignement supérieur date de 1971. Il s’agissait à l’époque de créer un pôle d’excellence dans les disciplines scientifiques pour compléter le Centre d’Enseignement Supérieur de Ouagadougou spécialisé dans les disciplines littéraires. 

Le CES de Niamey qui avait pour missions essentielles l’enseignement, la recherche et la formation des cadres supérieurs a démarré avec des écoles. (Ecole des Sciences et une Ecole de Pédagogie). A partir de 1973 (date de la création de l’Université), les structures de formation prennent la dénomination d’Ecole Supérieure (Sciences, Agronomie, Pédagogie et Lettres). Les dernières nées des Ecoles furent celles des Sciences de la Santé (1974) et des Sciences Economiques et Juridiques (1980). A côté des Ecoles supérieures qui avaient pour missions principales l’enseignement et la formation, furent créés des Instituts ayant pour mission principale la recherche fondamentale et appliquée : Institut de Recherche en Sciences Humaines (IRSH), Institut de recherche en Mathématiques (IREM), Institut des Radios Isotopes (IRI). 

Les dernières nées des Ecoles furent celles des Sciences de la Santé (1974) et des Sciences Economiques et Juridiques (1980)

Très tôt, l’Université de Niamey dénommée « Université Abdou Moumouni » (1992) en hommage à l’illustre homme de Lettres et de Sciences de renommée internationale, va être confrontée à des problèmes multiples : accroissement rapide du nombre des étudiants, absence de politiques nationales en matière d’enseignement supérieur et de la recherche, insuffisance des moyens de fonctionnement, inadaptation des programmes d’enseignement et de recherche aux réalités nationales, etc. 

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A partir des années 1990, les répercussions du marasme économique et social sur le système éducatif vont plonger l’institution dans une crise structurelle profonde. Face aux contrecoups de la concomitance de l’afflux massif des étudiants et la diminution drastique de la subvention allouée par l’Etat, comme un peu partout en Afrique sahélienne, les pouvoirs publics et la communauté universitaire n’ont pas su adapter les curricula à la demande sociale. 

Le cinquantenaire de l’Université Abdou Moumouni de Niamey constitue une opportunité pour le journal Seeda «le témoin de notre temps » pour apporter une contribution au bilan des 50 années d’existence. L’analyse est orientée vers quatre axes de réflexion : l’évolution historique, de 1971 à 1993 puis de 1992 à nos jours, la gouvernance universitaire et la gestion de la carrière des enseignants chercheurs, la recherche scientifique, les mouvements estudiantins et la crise universitaire.

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