C’est au quartier terminus, près du commissariat central, qu’a été érigé en 1929 le monument Monteil à l’endroit où le missionnaire français franchit le fleuve Niger en 1891 pour se diriger vers le lac Tchad. La place Monteil est devenue aujourd’hui un espace vert récréatif, financé par le commissariat du programme Niamey Nyala. Pourquoi une place Monteil à Niamey ?
L’Officier de l’armée coloniale française, Parfait-Louis Monteil, né à Paris le 18 avril 1855, a été chargé par la France pour reconnaitre les régions concernées par le tracé de la frontière entre les possessions françaises et celles de la Grande Bretagne. Ce tracé dénommé ligne Say-Baroua est issu de la Convention franco-britannique du 5 août 1890 au lendemain de la Conférence de Berlin qui consacra le partage de l’Afrique entre les grandes puissances. C’est en 1891 qu’il atteignit le Liptako (Dori) , Ouro Djelladjo, Say Niamey et Dosso.
Découverte : Le monument du rond-point Liptako
Plus tard c’est la convention du 29 mai 1906 qui fixa d’une manière définitive la frontière séparant les pos- sessions françaises et anglaises entre le fleuve Niger et le lac Tchad. La délimitation définitive était intervenue en 1910 mais, il a fallu pas moins de vingt ans pour résoudre la question. Selon, plusieurs historiens, ce tracé n’a laissé à la France que des territoires de moindre importance. C’est pourquoi, A plusieurs re- prises, Monteil avait insisté, dans les lettres expédiées au cours de son exploration, l’intérêt qu’il y aurait pour la France à demander la rectification du tracé hypo- thétique de la ligne Say-Baroua, en s’appuyant sur les résultats obtenus par sa mission.
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- Monument de la Place de la concertation.
- Monument du rond-point Liptako.
- Le Pont et le Rond Point des Martyrs.